TOURISME
Le patrimoine calaisien séduit la presse belge
Un hebdomadaire qui vend 80 000 exemplaires à chaque numéro va consacrer plusieurs pages au patrimoine touristique de Calais, dont les Belges sont friands.
Ce que mes compatriotes veulent voir, ce ne sont pas des vitrines, c’est du vrai. » Et durant deux jours à Calais, August Charrin a pu se rendre compte que la ville ne manque pas d’atouts pour séduire son lectorat belge. Ce journaliste basé à Anvers a posé son bloc-notes et son appareil photo dans les jardins Tudor de Notre-Dame, au musée 39-45 du parc Saint-Pierre et à la base de Mimoyecques. Dans quelques semaines, ses articles seront lus par des milliers de Belges.
« Tout a commencé dans un salon de tourisme, celui d’Anvers, explique Chantal, la guide. Pascal Pestre, le président de l’office de tourisme, m’a demandé d’y aller parce que ce salon est très important en Belgique, on y présente à la fois le tourisme en tant que tel, mais avec une dimension loisirs et culture. Etant flamande de naissance, je parle la langue, donc j’y suis allée et j’ai noué pas mal de contacts. » August, lui, connaît Calais pour sa proximité avec Douvres. « Je suis déjà allé pour des reportages outre-Manche et il est évident que Douvres et Calais sont indissociables. » Dominique Darré et Christophe Rambour se sont associés bénévolement à cette invitation.
« De Gaulle est un plus pour les Belges »
« Après avoir vendu au début du mois mon établissement de Saint-Inglevert, explique ce dernier, je prends le temps de m’impliquer dans des choses qui me tiennent à cœur, et la promotion de notre patrimoine, de notre littoral a toujours été une préoccupation majeure pour moi. »
Tout naturellement, le groupe a arpenté hier les abords de Notre-Dame, séduisant sans peine le journaliste flamand. « C’est exactement ce que les Belges aiment,analyse-t-il, et le fait que ce patrimoine est lié à De Gaulle est un plus. » Cela devrait inciter les Belges à venir admirer ce patrimoine dès le début de la saison estivale.
Laurent Geumetz
